J'ai toujours un carnet sur moi : une idée repart aussi vite qu'elle est arrivée, il faut pouvoir la noter au vol.
J'ai des carnets pour noter mes rêves, mes voyages, des rencontres, des lectures...

A chaque nouveau spectacle, je tiens aussi un carnet, ou plusieurs, cela dépend de la longueur du voyage.
Le blog est une autre manière de tenir un carnet...

mercredi 13 août 2014

L'Odyssée aux Baux de Provence

Il n'y a pas qu'à Paris que l'Odyssée nous poursuit, des bouts de Lestrygons se sont retrouvés aux Baux de Provence... Olivia ne les a pas rencontré en entier, heureusement pour elle d'ailleurs...




lundi 11 août 2014

L'Odyssée à Paris...



Les traces du voyage d'Ulysse sont autour de nous, il suffit de rêver un peu en se baladant à Paris, aux Buttes Chaumont par exemple ; la grotte de Polyphème est là avec son puits de lumière et ses stalactites, il ne manque que les fromages suspendus, les brebis... et son cyclope...




 





  





 "Nous eûmes vite atteint l'endroit où, sur le premier cap et dominant la mer, s'offrait à nos regards une haute caverne, ombragée de lauriers. Elle servait d'étable à de nombreux troupeaux de brebis et de chèvres [...]. C'est là que notre monstre humain avait son gîte [...]. Ah ! Le monstre étonnant ! Il n'avait rien d'un bon mangeur de pain, d'un homme : on aurait dit plutôt quelque pic forestier qu'on voit se détacher sur le sommet des monts."
L'Odyssée, p. 168, Traduction de Jean Bérard 




"Rapidement, nous arrivons à la caverne : il n'était pas chez lui. Nous entrons dans la grotte. [...] Nous restons. Nous faisons du feu, un sacrifice, et, nous étant servis, nous restons à l'attendre.
Le voici qui revient, ramenant son troupeau. Puis il ferme l'entrée avec un gros rocher qu'il lève et met debout : même avec vingt-deux hauts fardiers à quatre roues, on n'eût pas fait bouger cette pierre du sol. [...]

Sur mes compagnons s'élançant, mains ouvertes, il en prend deux ensemble et, comme petits chiens, il les rompt contre terre : leurs cervelles, coulant sur le sol, l'arrosaient ; puis, membre à membre, ayant déchiqueté leurs corps, il en fait son souper. [...] Nous autre, en pleurant, tendions les mains vers Zeus !... Voir cette oeuvre d'horreur !... Se sentir désarmé !..."
                                                                              
  L'Odyssée, p. 169-171, Traduction de Jean Bérard