J'ai toujours un carnet sur moi : une idée repart aussi vite qu'elle est arrivée, il faut pouvoir la noter au vol.
J'ai des carnets pour noter mes rêves, mes voyages, des rencontres, des lectures...

A chaque nouveau spectacle, je tiens aussi un carnet, ou plusieurs, cela dépend de la longueur du voyage.
Le blog est une autre manière de tenir un carnet...

dimanche 15 mars 2015

Mercredi 11 mars : deuxième traversée

13 heures, Pont de Bercy : la Seine s'écoule de son air paisible, des péniches filent, plus ou moins chargées, provoquant des remous sur le quai. Un cormoran passe, flèche noir frôlant la Seine. Une douce brise annonce une traversée sereine, à moins que les dieux ne s'en mêlent.

                         

15 heures, il est temps d'embarquer. Stéphane accueille les mousses du jour qui s'installent dans le ventre de la Baleine, prêt pour un voyage dont ils ne connaissent pas le parcours, nous non plus... Nous ne savons qu'une chose, Ithaque nous attend au bout du chemin.

La traversée commence mal : Les Lestrygons ainsi que Charybde et Scylla dévorent un grand nombre de nos compagnons. Le moral est au plus bas mais nous continuons. Heureusement Eole nous accueille et nous reprenons des forces après un mois de festins ! Il nous fallait au moins ça pour affronter le Cyclope qui nous attend dès l'île suivante. Nous pouvons nous reposer un peu sur l'île des mangeurs de lotos où l'oubli a bien failli avoir raison de nous. Nous reprenons nos rames en direction d'Ithaque mais les Sirènes, tentent de nous attirer au fond de la mer, nous en réchappons de justesse... Des vents favorables nous poussent et nous arrivons chez Circé, la magicienne.
Arriverons nous jamais chez nous ????

Les Sirènes et leur chant envoûtant...        Photo : Stéphane Perra

16 heures, le voyage est fini. Quand Stéphane ouvre les rideaux des hublots, dévoilant la Seine, les moussaillons qui ont fait le voyage avec nous s'écrient : " On est sur l'eau !!" Le temps de la traversée entre Troie et Ithaque, ils avaient oublié qu'ils étaient sur une péniche.
Cette fois-ci pas de petits mots sur le carnet de bord, Poséidon, dieu jaloux, l'a gardé près de lui...

                                                                                                     Nathalie

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